"SEREIA
Nem com cera nos ouvidos, nem de olhos vendados, nem de cabeça enfiada na areia, nem assobiando para o lado, nem olhando por cima do ombro, nem ficando, nem partindo, nem com os ossos todos quebrados, nem engessado num coma profundo, nem perto, nem longe, nem aqui, nem agora, nem nunca, nem sempre o canto das sereias me atrai como me trai o silêncio de quem nelas não compreende a mais básica condição: nascemos para colidir contra a morte, somos um mero acidente.
E só por mero acaso não descendemos de musas enfunadas, de deuses arrependidos, só por mero acaso não somos o canto atraente de quem mais que correr não pode simplesmente andar, de quem mais que sonhar não pode simplesmente adormecer, só por mero acaso somos homens e só por sermos homens somos um dano dificilmente reparável."
sexta-feira, 19 de novembro de 2010
domingo, 14 de novembro de 2010
Conception entre science et art. Regards multiples sur la conception. Jacques Perrin
"Au désenchantement du monde succède un enchantement des choses."
"Dans la période des temps modernes, l´homme marque le monde de son empreinte et le place dans la perspective de sa raison: mathématisation du monde, géométrisation de l´univers, développement de la technique et de la science, problématisation du réel. L´activité de conception devient l´instrument de cette mise en perspective humaine et rationnelle des choses. Nous entrons alors dans l´époque des conceptions du monde: le monde est ce qui peut être représenté et pensé."
"La conception n´est pas un acte intellectuel libre ou arbitraire. Elle s´intègre dans une culture qui institue un rapport rédéfini de l´homme au monde tout comme dans un jeu de connaissances et de contraintes techniques. La conception est une façon d´entrer en système avec le monde pensé lui-même comme système. L´activité de conception est finalement un jeu de reflets où l´imagination et la pensée techniques croisent une représentation du monde, où l´objet croise le monde jusqu`à le supplanter en un infini et pur jeu d´illusions, source d´un baroque contemporain que nous éprouvons jusqu´au vertige."
In Michel Faucheux. De l´époque des conceptions du monde à l´époque des conceptions techniques.
"Dans la période des temps modernes, l´homme marque le monde de son empreinte et le place dans la perspective de sa raison: mathématisation du monde, géométrisation de l´univers, développement de la technique et de la science, problématisation du réel. L´activité de conception devient l´instrument de cette mise en perspective humaine et rationnelle des choses. Nous entrons alors dans l´époque des conceptions du monde: le monde est ce qui peut être représenté et pensé."
"La conception n´est pas un acte intellectuel libre ou arbitraire. Elle s´intègre dans une culture qui institue un rapport rédéfini de l´homme au monde tout comme dans un jeu de connaissances et de contraintes techniques. La conception est une façon d´entrer en système avec le monde pensé lui-même comme système. L´activité de conception est finalement un jeu de reflets où l´imagination et la pensée techniques croisent une représentation du monde, où l´objet croise le monde jusqu`à le supplanter en un infini et pur jeu d´illusions, source d´un baroque contemporain que nous éprouvons jusqu´au vertige."
In Michel Faucheux. De l´époque des conceptions du monde à l´époque des conceptions techniques.
Conception entre science et art. Regards multiples sur la conception. Jacques Perrin
"[...] le problème n´existe pas in extenso, il est le résultat d´un processus de recherche."
"Nous retrouvons ici en lui apportant des éléments d´explication la situation décrite par Galland: «de plus en plus de débats et de problématiques tant dans les milieux de la recherche que dans les milieux professionnels et dans le débat public, s´expriment autour de la notion de risque. Mais d´autre part, et en dehors de certains domaines d´activités bien circonscrits ou la culture de risque est traditionnellement très forte, les notions et les outils issus de l`analyse du risque tardent encore à devenir de véritables outils de gestion et d´aide à la décision.»"
"La notion d´efficience est utilisée par la suite et se différencie de celle d´efficacité. Si l´efficacité mesure la capacité à mobiliser des ressources pour atteindre un objectif donné, la notion d´efficience renvoie quant à elle au moyen terme, où les ressources et les objectifs peuvent être amenés à évoluer (Ruffier, 1996). Il s´agit de l´inscription de l´efficacité dans la durée."
"La recherche d´efficience ne doit pas pour autant faire négliger l´importance de la recherche d´efficacité (qui est quelque part à la base des conditions d´émergence des systèmes d´aide à la décision). Toutefois les solutions ou les options retenues sous conditions d´efficacité ne doivent pas porter des irréversibilités qui seraient en contradiction avec le souhait d´efficience. C´est bien cette voie médiane qu´il faut rechercher inscrivant l´efficacité (ou les formes acceptables comme telles) dans une recherche d´efficience.
La question est de savoir «fermer» intelligemment un context «ouvert» c´est-à-dire en connaissance de causes et de conséquences. L´apprentissage d´un part, la pluridisciplinarité d´autre part, en sont les vecteurs."
In Marcel Miramond, Pascal Le Gauffre, Thierry Prost. Systèmes d´aide à la décision et conception de problèmes en génie urbain.
"Nous retrouvons ici en lui apportant des éléments d´explication la situation décrite par Galland: «de plus en plus de débats et de problématiques tant dans les milieux de la recherche que dans les milieux professionnels et dans le débat public, s´expriment autour de la notion de risque. Mais d´autre part, et en dehors de certains domaines d´activités bien circonscrits ou la culture de risque est traditionnellement très forte, les notions et les outils issus de l`analyse du risque tardent encore à devenir de véritables outils de gestion et d´aide à la décision.»"
"La notion d´efficience est utilisée par la suite et se différencie de celle d´efficacité. Si l´efficacité mesure la capacité à mobiliser des ressources pour atteindre un objectif donné, la notion d´efficience renvoie quant à elle au moyen terme, où les ressources et les objectifs peuvent être amenés à évoluer (Ruffier, 1996). Il s´agit de l´inscription de l´efficacité dans la durée."
"La recherche d´efficience ne doit pas pour autant faire négliger l´importance de la recherche d´efficacité (qui est quelque part à la base des conditions d´émergence des systèmes d´aide à la décision). Toutefois les solutions ou les options retenues sous conditions d´efficacité ne doivent pas porter des irréversibilités qui seraient en contradiction avec le souhait d´efficience. C´est bien cette voie médiane qu´il faut rechercher inscrivant l´efficacité (ou les formes acceptables comme telles) dans une recherche d´efficience.
La question est de savoir «fermer» intelligemment un context «ouvert» c´est-à-dire en connaissance de causes et de conséquences. L´apprentissage d´un part, la pluridisciplinarité d´autre part, en sont les vecteurs."
In Marcel Miramond, Pascal Le Gauffre, Thierry Prost. Systèmes d´aide à la décision et conception de problèmes en génie urbain.
Conception entre science et art. Regards multiples sur la conception. Jacques Perrin (dir.; Presses polytechniques et universitaires romandes, 2001).
"Dénommer nécessite donc de s´interroger sur la relation terme concept."
"Selon Sapir, notre mode de pensée est avant tout linguistique. Le monde qui nous entoure n´existe que par la langue commune à un group d´individus. Sapir (1929) avance que «les mondes dans lesquels vivent différentes sociétés sont des mondes distincts et non pas un seul et même mond étiqueté différemment». La portée d´une telle affirmation était à l´époque principalement socioculturelle. Nous ne pouvons cependant la dissocier totalement de l´évolution des techniques et de la terminologie des langues de spécialité. L´idée d´un déterminisme linguistique a souvent être associée à celle d´un relativisme linguistique. En 1956, Benjamin Lee Whorf avançait: «le monde se présent comme un flux kaléidoscopique d´impressions que notre esprit doit organiser - ce qui implique principalement les systèmes linguistiques dont nous disposons.» La perception que nous avons du monde serait donc altérée par la langue que nous utilisons."
"C´est par, et grâce à sa forme linguistique que le concept vit. Le processus de dénomination entretient un paradoxe, celui d´être en partie arbitraire et en partie motivé. Si, comme on l´affirme parfois, de façon volontairement prococante, certes réductrice mais néanmoins empreinte d´une certaine vérité, concevoir consiste à classifier puis à unifier, alors la terminologie témoigne même partiellement de cette démarche. Il semble cependant que l´expression linguistique ne se contente pas d´accompagner la démarche de conception. Elle semble être en mesure, comme nous venons de le voir, si ce n´est de le déterminer au moins de l´influencer."
In Richalot, Jérôme. "Terminologie et conception application au domaine de la piézoeléctricité".
"Selon Sapir, notre mode de pensée est avant tout linguistique. Le monde qui nous entoure n´existe que par la langue commune à un group d´individus. Sapir (1929) avance que «les mondes dans lesquels vivent différentes sociétés sont des mondes distincts et non pas un seul et même mond étiqueté différemment». La portée d´une telle affirmation était à l´époque principalement socioculturelle. Nous ne pouvons cependant la dissocier totalement de l´évolution des techniques et de la terminologie des langues de spécialité. L´idée d´un déterminisme linguistique a souvent être associée à celle d´un relativisme linguistique. En 1956, Benjamin Lee Whorf avançait: «le monde se présent comme un flux kaléidoscopique d´impressions que notre esprit doit organiser - ce qui implique principalement les systèmes linguistiques dont nous disposons.» La perception que nous avons du monde serait donc altérée par la langue que nous utilisons."
"C´est par, et grâce à sa forme linguistique que le concept vit. Le processus de dénomination entretient un paradoxe, celui d´être en partie arbitraire et en partie motivé. Si, comme on l´affirme parfois, de façon volontairement prococante, certes réductrice mais néanmoins empreinte d´une certaine vérité, concevoir consiste à classifier puis à unifier, alors la terminologie témoigne même partiellement de cette démarche. Il semble cependant que l´expression linguistique ne se contente pas d´accompagner la démarche de conception. Elle semble être en mesure, comme nous venons de le voir, si ce n´est de le déterminer au moins de l´influencer."
In Richalot, Jérôme. "Terminologie et conception application au domaine de la piézoeléctricité".
sexta-feira, 12 de novembro de 2010
"Eleonora". In Todos os Contos 2 (Edgar Allan Poe, Círculo de Leitores / Quetzal, 2010)
Neste conto encontrei a minha livre interpretação para o enigma daqui.
“Ela vira que o dedo da morte estava sobre o seu seio; que, tal como a flor efémera, a perfeição da beleza apenas lhe fora concedida para morrer, mas os terrores da sepultura, para ela, residiam tão-somente numa reflexão que me revelou uma tarde, ao crepúsculo, nas margens do Rio do Silêncio. Sofria ao pensar que eu, depois de tê-la sepultado no vale da Relva Multicor, deixaria para sempre os seus aprazíveis recônditos, transferindo o amor que tão apaixonadamente lhe dedicara para alguma donzela do mundo quotidiano exterior. E, nesse mesmo momento, rojei-me precipitadamente aos pés de Eleonora e fiz a jura, a ela e aos céus, de que nunca me ligaria pelos laços do matrimónio a qualquer filha da Terra, de que não seria de modo algum infiel à sua grata recordação, nem à lembrança do devotado afecto com que ela me abençoara.
[…]
Encontrei-me numa cidade estranha, onde todas as coisas poderiam contribuir para apagar a recordação dos doces sonhos que durante tanto tempo albergara no vale da Relva Multicor. A pompa e o aparato de uma corte majestosa, aliados ao desvairado clangor das armas e à radiosa beleza das mulheres, confundiram e inebriaram-me o cérebro. Mas até então a minha alma mostrara-se fiel à jura, os sinais da presença de Eleonora eram-me ainda concedidos nas horas silentes da noite.”
“Ela vira que o dedo da morte estava sobre o seu seio; que, tal como a flor efémera, a perfeição da beleza apenas lhe fora concedida para morrer, mas os terrores da sepultura, para ela, residiam tão-somente numa reflexão que me revelou uma tarde, ao crepúsculo, nas margens do Rio do Silêncio. Sofria ao pensar que eu, depois de tê-la sepultado no vale da Relva Multicor, deixaria para sempre os seus aprazíveis recônditos, transferindo o amor que tão apaixonadamente lhe dedicara para alguma donzela do mundo quotidiano exterior. E, nesse mesmo momento, rojei-me precipitadamente aos pés de Eleonora e fiz a jura, a ela e aos céus, de que nunca me ligaria pelos laços do matrimónio a qualquer filha da Terra, de que não seria de modo algum infiel à sua grata recordação, nem à lembrança do devotado afecto com que ela me abençoara.
[…]
Encontrei-me numa cidade estranha, onde todas as coisas poderiam contribuir para apagar a recordação dos doces sonhos que durante tanto tempo albergara no vale da Relva Multicor. A pompa e o aparato de uma corte majestosa, aliados ao desvairado clangor das armas e à radiosa beleza das mulheres, confundiram e inebriaram-me o cérebro. Mas até então a minha alma mostrara-se fiel à jura, os sinais da presença de Eleonora eram-me ainda concedidos nas horas silentes da noite.”
quarta-feira, 10 de novembro de 2010
Introdução à Semiótica. Adriano Duarte Rodrigues
"[...] todos os fenómenos que o homem percepciona, concebe, comunica e interpreta têm na linguagem o seu ponto de partida e o seu ponto de chegada.
As manifestações semióticas não linguísticas só adquirem significação pelo facto de serem ou de poderem ser manifestadas verbalmente. O homem só entende as significações do mundo que o envolve pelo facto de saber que, mesmo quando as não explicita verbalmente, o poderá fazer sempre que queira. É por isso que aquilo que não sabemos dizer não existe realmente para nós, não integra o nosso mundo humano. Mas, por outro lado, a linguagem já está à partida de toda a nossa actividade semiótica, como herança que recebemos e que preside à organização da nossa percepção do mundo e ao sentido que ele tem para nós."
*
"Acima do limiar superior do campo semiótico, situa-se uma vasta esfera que Ferdinand de Saussure considerava «nebulosa», espécie de magma mental informe. Louis Hjelmslev deu-lhe o nome de «matéria». Em si mesmo, independentemente da sua formação sígnica, este campo é indizível, inomeável. Pertencem a este campo supra-semiótico as chamadas concepções do mundo, domínio que os alemães costumam designar como Weltanschauumgen. É o domínio por excelência do mítico e do ideológico. Mas nele são compreendidos igualmente os aspectos funcionais ou utilitários das obras culturais."
*
"Toda e qualquer acção humana é assim sempre significante, expressiva. Um automóvel significa inevitavelmente, para além das suas funções utilitárias de deslocação, os valores sociais de que está investido: prestígio, standing, desportivismo, juventude, feminilidade. É precisamente por este motivo que a publicidade pode jogar estrategicamente com a imbricação destas diversas dimensões dos objectos culturais para produzir sempre novos valores significantes."
*
"«Imagine que acordo numa manhã antes da minha mulher e que quando ela acorda me pergunta: "Que tempo está hoje?" Isto (esta pergunta) é um signo cujo objecto imediato (o objecto tal como ele é expresso) é o tempo que está neste momento mas o seu objecto dinâmico é a expressão que devo ter tido ao olhar através das cortinas da janela; e o seu interpretante imediato (ou o interpretante tal como ele é expresso por este signo) é a qualidade do tempo, mas a sua interpretação é a minha resposta à pergunta. Mas, além disto, há um terceiro interpretante. O interpretante imediato é aquilo que esta pergunta exprime, tudo aquilo que ela exprime imediatamente. O interpretante dinâmico é o efeito real que esta pergunta surte em mim, que sou o seu intérprete. Mas o sentido derradeiro, ou interpretante final, último, é aquilo que a minha mulher tinha em vista, ou aquilo que era a sua intenção, ao fazer-me esta pergunta, qual seria o efeito que a minha resposta teria tido para os seus projectos acerca desse dia.»"
As manifestações semióticas não linguísticas só adquirem significação pelo facto de serem ou de poderem ser manifestadas verbalmente. O homem só entende as significações do mundo que o envolve pelo facto de saber que, mesmo quando as não explicita verbalmente, o poderá fazer sempre que queira. É por isso que aquilo que não sabemos dizer não existe realmente para nós, não integra o nosso mundo humano. Mas, por outro lado, a linguagem já está à partida de toda a nossa actividade semiótica, como herança que recebemos e que preside à organização da nossa percepção do mundo e ao sentido que ele tem para nós."
*
"Acima do limiar superior do campo semiótico, situa-se uma vasta esfera que Ferdinand de Saussure considerava «nebulosa», espécie de magma mental informe. Louis Hjelmslev deu-lhe o nome de «matéria». Em si mesmo, independentemente da sua formação sígnica, este campo é indizível, inomeável. Pertencem a este campo supra-semiótico as chamadas concepções do mundo, domínio que os alemães costumam designar como Weltanschauumgen. É o domínio por excelência do mítico e do ideológico. Mas nele são compreendidos igualmente os aspectos funcionais ou utilitários das obras culturais."
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"Toda e qualquer acção humana é assim sempre significante, expressiva. Um automóvel significa inevitavelmente, para além das suas funções utilitárias de deslocação, os valores sociais de que está investido: prestígio, standing, desportivismo, juventude, feminilidade. É precisamente por este motivo que a publicidade pode jogar estrategicamente com a imbricação destas diversas dimensões dos objectos culturais para produzir sempre novos valores significantes."
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"«Imagine que acordo numa manhã antes da minha mulher e que quando ela acorda me pergunta: "Que tempo está hoje?" Isto (esta pergunta) é um signo cujo objecto imediato (o objecto tal como ele é expresso) é o tempo que está neste momento mas o seu objecto dinâmico é a expressão que devo ter tido ao olhar através das cortinas da janela; e o seu interpretante imediato (ou o interpretante tal como ele é expresso por este signo) é a qualidade do tempo, mas a sua interpretação é a minha resposta à pergunta. Mas, além disto, há um terceiro interpretante. O interpretante imediato é aquilo que esta pergunta exprime, tudo aquilo que ela exprime imediatamente. O interpretante dinâmico é o efeito real que esta pergunta surte em mim, que sou o seu intérprete. Mas o sentido derradeiro, ou interpretante final, último, é aquilo que a minha mulher tinha em vista, ou aquilo que era a sua intenção, ao fazer-me esta pergunta, qual seria o efeito que a minha resposta teria tido para os seus projectos acerca desse dia.»"
terça-feira, 9 de novembro de 2010
Introdução à Semiótica. Adriano Duarte Rodrigues (Edições Cosmos, 2ª edição, 2000).
"A semiótica destina-se, por conseguinte, a fornecer os utensílios que permitam ao olhar descobrir o sentido que as coisas apresentam e que o hábito oculta. A disciplina semiótica é, deste ponto de vista, um constante e sistemático exercício de percepção originária dos fenómenos, considerando-os como se eles continuassem a irromper ou acontecessem, pela primeira vez, no horizonte da nossa experiência do mundo.
A semiótica pretende, por conseguinte, ser uma fenomenologia, um projecto de retorno às próprias coisas, com vista ao desvendamento, a um trabalho de rememoração, à reminiscência do sentido que o tempo foi ocultando e esquecendo. O lugar comum, as falsas evidências, a naturalização são as modalidades desta ocultação e deste esquecimento do sentido originário que compete à semiótica questionar. Os signos que, em vez de revelarem a plenitude do sentido, o ocultam e obliteram são apenas aparências enganadoras ou simulacros que «traem», no duplo sentido do termo, a realidade para que remetem.
Não é por acaso que, no sentido originário, as acepções de traição e de tradição se confundiam num mesmo termo. Em latim, é o mesmo verbo, tradere, que significa ao mesmo tempo «trair» e «entregar». Podemos compreender a razão desta assimilação, se pensarmos no que queremos dizer quando afirmamos que, ao corar, alguém trai os seus sentimentos. O rubor do rosto, ao mesmo tempo que deixa escondida a veemência do sentimento, dá-o a ver completamente, entrega-o, sem reserva, à percepção dos outros. É neste sentido que a semiótica tende a desalojar o sentido ocultado pela prática semiótica habitual, a desvendar a realidade que os simulacros traem."
A semiótica pretende, por conseguinte, ser uma fenomenologia, um projecto de retorno às próprias coisas, com vista ao desvendamento, a um trabalho de rememoração, à reminiscência do sentido que o tempo foi ocultando e esquecendo. O lugar comum, as falsas evidências, a naturalização são as modalidades desta ocultação e deste esquecimento do sentido originário que compete à semiótica questionar. Os signos que, em vez de revelarem a plenitude do sentido, o ocultam e obliteram são apenas aparências enganadoras ou simulacros que «traem», no duplo sentido do termo, a realidade para que remetem.
Não é por acaso que, no sentido originário, as acepções de traição e de tradição se confundiam num mesmo termo. Em latim, é o mesmo verbo, tradere, que significa ao mesmo tempo «trair» e «entregar». Podemos compreender a razão desta assimilação, se pensarmos no que queremos dizer quando afirmamos que, ao corar, alguém trai os seus sentimentos. O rubor do rosto, ao mesmo tempo que deixa escondida a veemência do sentimento, dá-o a ver completamente, entrega-o, sem reserva, à percepção dos outros. É neste sentido que a semiótica tende a desalojar o sentido ocultado pela prática semiótica habitual, a desvendar a realidade que os simulacros traem."
terça-feira, 2 de novembro de 2010
Sobre "O corvo" de Edgar Allan Poe
"Aqui, portanto, posso dizer que o meu poema encontrara o seu começo - pelo fim, como deveriam começar todas as obras de arte, porque foi então, exactamente neste ponto das minhas considerações preparatórias, que, pela primeira vez, pousei a pena no papel para compor a estância seguinte:
- Profeta - disse eu -, ente de desgraça! No entanto profeta, pássaro ou demónio!
Pela abóboda celeste que nos cobre as cabeças... pelo Deus que ambos adoramos!
Diz a esta alma cheia de tormento se no Paraíso
Lhe será permitido estreitar a si a santa jovem que, entre os Anjos, se chama Lenora,
Estreitar a si a única e radiosa jovem que, entre os Anjos, se chama Lenora?
O corbeau disse: - Nunca mais."
in A Filosofia da Composição, Edgar Allan Poe (em análise à génese do poema O corvo). Tradução de Fernando Pessoa (O corvo e outros poemas, Ulmeiro, 4ª edição, 1999).
Nesta análise, Poe apenas não explicita por que excluiu o nome da adorada na versão final do poema, permitindo-nos assim interpretações livres, ora técnicas, ora psicanalíticas.
- Profeta - disse eu -, ente de desgraça! No entanto profeta, pássaro ou demónio!
Pela abóboda celeste que nos cobre as cabeças... pelo Deus que ambos adoramos!
Diz a esta alma cheia de tormento se no Paraíso
Lhe será permitido estreitar a si a santa jovem que, entre os Anjos, se chama Lenora,
Estreitar a si a única e radiosa jovem que, entre os Anjos, se chama Lenora?
O corbeau disse: - Nunca mais."
in A Filosofia da Composição, Edgar Allan Poe (em análise à génese do poema O corvo). Tradução de Fernando Pessoa (O corvo e outros poemas, Ulmeiro, 4ª edição, 1999).
Nesta análise, Poe apenas não explicita por que excluiu o nome da adorada na versão final do poema, permitindo-nos assim interpretações livres, ora técnicas, ora psicanalíticas.
Avaliações do professor
1985 (aos 6 anos de idade)
"Comportamento - Bom. Parece menos desconfiado e mais sociável. Não cria problemas de disciplina. É sossegado e atento nas aulas.
Interesse pela actividade escolar - Mostra interesse por todas as actividades que realiza sem grandes dificuldades, mas por vezes com falta de ponderação.
Aproveitamento escolar - Tem feito progresso e o seu aproveitamento é bom e satisfaz.
Apreciação global - Bom aluno que promete um bom rendimento escolar se for mais cuidadoso e calmo na execução dos trabalhos."
1986
"Comportamento - Bom. Está interessado pela aprendizagem, é alegre, sente-se bem na escola, é sociável e não cria problemas de disciplina. É desinibido e colabora com todos tornando-se bastante simpático.
Interesse pela actividade escolar - Mostra interesse por todas as actividades que realiza sem grandes dificuldades. Gosta de aprender e é entusiasta pelo ensino.
Aproveitamento escolar - Bom. Continua progredindo e consegue tirar bom proveito do que aprende. Vai adquirindo uma boa bagagem de conhecimentos em todas as áreas do programa.
Apreciação global - Bom aluno com boas capacidades de trabalho. É aplicado, persistente e interessado pelos assuntos da escola."
1987
"Comportamento - O seu comportamento é aceitável, embora goste muito de conversar na sala de aula.
Interesse pela actividade escolar - É muito interessado e aplicado nos trabalhos que faz.
Apreciação global - Como até aqui, deve continuar a a ser estudioso e aplicado e não deixará de ser o bom aluno que é. Deve no entanto tentar corrigir a caligrafia."
"Comportamento - Bom. Parece menos desconfiado e mais sociável. Não cria problemas de disciplina. É sossegado e atento nas aulas.
Interesse pela actividade escolar - Mostra interesse por todas as actividades que realiza sem grandes dificuldades, mas por vezes com falta de ponderação.
Aproveitamento escolar - Tem feito progresso e o seu aproveitamento é bom e satisfaz.
Apreciação global - Bom aluno que promete um bom rendimento escolar se for mais cuidadoso e calmo na execução dos trabalhos."
1986
"Comportamento - Bom. Está interessado pela aprendizagem, é alegre, sente-se bem na escola, é sociável e não cria problemas de disciplina. É desinibido e colabora com todos tornando-se bastante simpático.
Interesse pela actividade escolar - Mostra interesse por todas as actividades que realiza sem grandes dificuldades. Gosta de aprender e é entusiasta pelo ensino.
Aproveitamento escolar - Bom. Continua progredindo e consegue tirar bom proveito do que aprende. Vai adquirindo uma boa bagagem de conhecimentos em todas as áreas do programa.
Apreciação global - Bom aluno com boas capacidades de trabalho. É aplicado, persistente e interessado pelos assuntos da escola."
1987
"Comportamento - O seu comportamento é aceitável, embora goste muito de conversar na sala de aula.
Interesse pela actividade escolar - É muito interessado e aplicado nos trabalhos que faz.
Apreciação global - Como até aqui, deve continuar a a ser estudioso e aplicado e não deixará de ser o bom aluno que é. Deve no entanto tentar corrigir a caligrafia."
segunda-feira, 1 de novembro de 2010
O Cinema em Palavras (Poemas-Piloto). Rolf Dieter Brinkmann (Fenda, 1995)
Todos os poemas são poemas-piloto
Todos
os poemas
são públicos
*
isto
é
já um
poema
para Rygulla
*
e
tal como
pintamos
de repente um
armário de amarelo
também
aquilo
a que
chamamos
um
armário amarelo
é já
um poema
para Maleen, que o observa
com atenção
*
e quando depois escrevemos um poema assim
isso
é
um poema
assim
e não pertence
a ninguém
*
isto
é outro
poema
para mim próprio.
*
O piloto está publicamente ao dispor de todos e isto
é
outra vez um
poema assim
desta vez para Helmut Pieper. E continuo a dizer
em geral
*
entra
lá
e fecha a
porta
também tu és um piloto
no
FIM.
***
“É, todavia, no cinema que [Rolf Dieter] Brinkmann encontra o último e mais importante objecto do seu trabalho com a estrutura e com o modo de funcionamento da «indústria das consciências». Não tanto devido à trivialidade de códigos destes seus mitos ou à pujança das suas estrelas, como, talvez, à rapidez da sua assimilação pela massa dos consumidores, submetendo a experiência do real à da máquina de sonhos. Além disso, o cinema é também uma técnica. Uma técnica que permitirá a Brinkmann alargar e fazer agir as suas imagens. Se a fotografia ampliada já não pretendia qualquer tipo de clarificação (que, de resto, nunca é clara), mas apenas revelar composições estruturais novas, o cinema, enquanto conjugação de diversos planos (real e ficção, técnica e imaginação), funciona segundo um mecanismo análogo à percepção humana, na medida em que não reproduz a realidade, mas a constitui. Uma poesia que procura deste modo a radicalização das fantasias pessoais, estrutura-se sob a forma de «cinema em palavras».”
Judite Berkemeier e João Barrento, in Posfácio.
Todos
os poemas
são públicos
*
isto
é
já um
poema
para Rygulla
*
e
tal como
pintamos
de repente um
armário de amarelo
também
aquilo
a que
chamamos
um
armário amarelo
é já
um poema
para Maleen, que o observa
com atenção
*
e quando depois escrevemos um poema assim
isso
é
um poema
assim
e não pertence
a ninguém
*
isto
é outro
poema
para mim próprio.
*
O piloto está publicamente ao dispor de todos e isto
é
outra vez um
poema assim
desta vez para Helmut Pieper. E continuo a dizer
em geral
*
entra
lá
e fecha a
porta
também tu és um piloto
no
FIM.
***
“É, todavia, no cinema que [Rolf Dieter] Brinkmann encontra o último e mais importante objecto do seu trabalho com a estrutura e com o modo de funcionamento da «indústria das consciências». Não tanto devido à trivialidade de códigos destes seus mitos ou à pujança das suas estrelas, como, talvez, à rapidez da sua assimilação pela massa dos consumidores, submetendo a experiência do real à da máquina de sonhos. Além disso, o cinema é também uma técnica. Uma técnica que permitirá a Brinkmann alargar e fazer agir as suas imagens. Se a fotografia ampliada já não pretendia qualquer tipo de clarificação (que, de resto, nunca é clara), mas apenas revelar composições estruturais novas, o cinema, enquanto conjugação de diversos planos (real e ficção, técnica e imaginação), funciona segundo um mecanismo análogo à percepção humana, na medida em que não reproduz a realidade, mas a constitui. Uma poesia que procura deste modo a radicalização das fantasias pessoais, estrutura-se sob a forma de «cinema em palavras».”
Judite Berkemeier e João Barrento, in Posfácio.
domingo, 31 de outubro de 2010
sábado, 30 de outubro de 2010
Crisis? What Crisis?
Capa do disco "Crisis? What Crisis?" (Supertramp, 1975).
"Pensar filosoficamente pode revelar que a nossa satisfação com os factos da vida provém mais de uma habilidade de ignorar o que se passa à nossa volta do que uma efectiva alegria de viver." (Charles Feitosa, in Explicando a Filosofia com Arte.)
"A sabedoria dos animais". In Explicando a Filosofia com Arte (Charles Feitosa, Ediouro, Rio de Janeiro, 2004).
"(...) "Observa um rebanho, que pasta diante de ti. Ele nada sabe sobre o ontem ou o hoje, ele corre daqui para ali, come, descansa, digere, corre novamente, e assim de manhã até à noite, dia após dia, amarrado através de seu prazer e de sua dor à estaca do instante, e por isso mesmo nunca melancólico ou deprimido" (Segunda Consideração Intempestiva [1784]. Segundo Nietzsche, o homem observa o comportamento do animal e fica com inveja, pois também gostaria de não ficar triste. Pergunta então: "por que você só fica aí me olhando e não me fala da sua felicidade? O animal quer responder e dizer: isso vem do facto de que eu sempre esqueço o que queria dizer - mas ele já esquece também essa resposta e se cala. O homem fica admirado de seu siêncio" (ibid).
O olhar oblíquo de Nietzsche sobre o rebanho no pasto faz com que também vejamos tudo de forma insólita e surpreendente. O animal, que é sem passado e sem futuro, parece viver mais intensamente que o homem, oprimido pelo excesso de memória e de "pré-ocupações". Para ser feliz e fazer os outros felizes será preciso recuperar um pouco da sabedoria dos animais ou das crianças: a sabedoria do esquecimento."
O olhar oblíquo de Nietzsche sobre o rebanho no pasto faz com que também vejamos tudo de forma insólita e surpreendente. O animal, que é sem passado e sem futuro, parece viver mais intensamente que o homem, oprimido pelo excesso de memória e de "pré-ocupações". Para ser feliz e fazer os outros felizes será preciso recuperar um pouco da sabedoria dos animais ou das crianças: a sabedoria do esquecimento."
sábado, 9 de outubro de 2010
As palavras transferidas. VIII – Uma teoria da abstração e do abstrato
Entre cerco e clausura, as palavras transferidas.
Todas as palavras são apelo à comiseração,
como o cerco e a clausura que estas palavras configuram e significam.
Das palavras nascem palavras-coisas e para estas imagens se transferem.
Palavras de palavras.
Situamos a palavra, que é cerco e clausura, numa reclusão externa –
esta coisa de silêncio, imagem de um grito mudo complacente.
À doença de esperar dá-se o nome de silêncio.
Fechados nele, abreviamos e resolvemos as imagens:
a porta escancarada,
luz intermitente entre cortinas, o corpo
cansado numa cama a suspender-se para o tempo, o vazio habitável
no cerco do dia, de cada jornada de esquecimento,
de palavras que nos fecham nas imagens,
na clausura das notícias – palavras de palavras de palavras.
Ganhar a jorna é esta consciência de vazio entre as imagens,
desta prisão que nos abstrai,
a projeção sequencial de luzes na tela escura
e de nelas dissolvermos a sombra que não somos.
Todas as palavras são apelo à comiseração,
como o cerco e a clausura que estas palavras configuram e significam.
Das palavras nascem palavras-coisas e para estas imagens se transferem.
Palavras de palavras.
Situamos a palavra, que é cerco e clausura, numa reclusão externa –
esta coisa de silêncio, imagem de um grito mudo complacente.
À doença de esperar dá-se o nome de silêncio.
Fechados nele, abreviamos e resolvemos as imagens:
a porta escancarada,
luz intermitente entre cortinas, o corpo
cansado numa cama a suspender-se para o tempo, o vazio habitável
no cerco do dia, de cada jornada de esquecimento,
de palavras que nos fecham nas imagens,
na clausura das notícias – palavras de palavras de palavras.
Ganhar a jorna é esta consciência de vazio entre as imagens,
desta prisão que nos abstrai,
a projeção sequencial de luzes na tela escura
e de nelas dissolvermos a sombra que não somos.
terça-feira, 5 de outubro de 2010
O livro abandonado
Eu, uma vez corri a outra nova aventura. Foi em Raimundo, uma das terras mais ricas do país. Vivia eu num apartamento, quando ouvi um barulho estranho. Parecia alguém a chorar. Fui ver. Que estranho, sabem o que eu ouvi? Um livro a chorar. Nunca tal me tinha acontecido ver isto, mas vou contar como foi: - O que vem a ser isto? - perguntava eu - um livro a chorar?!
- Sim! Um livro a chorar! - dizia e chorava o livro.
- E a falar? É de desmaiar! Agora vamos ao que interessa: porque é que choras?
- É que ninguém me quer ler, dizem sempre: este livro não presta! Este livro é muito grande para ler! Assim eu sou abandonado.
- Pois agora vou-te perguntar: os livros todos que eu li não falavam nem choravam e porque é que tu choras?
- É que eu venho do mundo dos livros e fabricaram-me mesmo de propósito para que alguém me lesse e se alguém me ler irá para o meu mundo!
- Mas porque é que quem te ler tem de ir para o teu mundo?
- No nosso mundo, os livros estão a acabar e precisamos de poetas para escreverem mais livros! Porque sem poetas não há livros e será uma grande tristeza se não houver livros!
- E porque é que será uma grande tristeza se não houver livros?
- Olha, olha, os livros, nós, ensinam tudo ao homem e se não houver livros os homens não saberão nada!
- Lá nisso tens razão, eu sou um poeta! Vou-te abrir se tu me prometeres que me levas de volta ao mundo do Homem!
- Prometo!
- Combinado, então vou abrir-te!
E eu abri o livro e fui ter ao Mundo dos livros.
Assim na vida nunca mais faltaram livros.
Maceirinha, 24 de Março de 1988 (9 anos de idade)
- Sim! Um livro a chorar! - dizia e chorava o livro.
- E a falar? É de desmaiar! Agora vamos ao que interessa: porque é que choras?
- É que ninguém me quer ler, dizem sempre: este livro não presta! Este livro é muito grande para ler! Assim eu sou abandonado.
- Pois agora vou-te perguntar: os livros todos que eu li não falavam nem choravam e porque é que tu choras?
- É que eu venho do mundo dos livros e fabricaram-me mesmo de propósito para que alguém me lesse e se alguém me ler irá para o meu mundo!
- Mas porque é que quem te ler tem de ir para o teu mundo?
- No nosso mundo, os livros estão a acabar e precisamos de poetas para escreverem mais livros! Porque sem poetas não há livros e será uma grande tristeza se não houver livros!
- E porque é que será uma grande tristeza se não houver livros?
- Olha, olha, os livros, nós, ensinam tudo ao homem e se não houver livros os homens não saberão nada!
- Lá nisso tens razão, eu sou um poeta! Vou-te abrir se tu me prometeres que me levas de volta ao mundo do Homem!
- Prometo!
- Combinado, então vou abrir-te!
E eu abri o livro e fui ter ao Mundo dos livros.
Assim na vida nunca mais faltaram livros.
Maceirinha, 24 de Março de 1988 (9 anos de idade)
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